Songtext Les gens qu'on aime Patrick Fiori

Les gens qu'on aime

J'aurais pu traîner le long de mes rêves, j'aurais pu l'air de rien,
attendre ici que la journée s'achève,
sortir le chien si j'en avais un.

J'aurais pu m'inventer des inventaires,
re faire et faire le point,
mais ce matin j'ai bien plus cher à faire,
bam dabada bam.

Ce matin j'irai dire au gens que j'aime,
oh juste merci d'être ce qu'ils sont,
qu'ils changent mes heures amères en poème et tous ces mots que nous taisons.

Ce matin j'irai dire aux gens que j'aime,
oh Comme il est compte pour moi chaque instant, deux mots doux c'est mieux qu'un beau requiem et les dire c'est important.
Les dire avant tant qu'il est temps.

On veut toujours attendre la prochaine, remettre au lendemain,
c'est bien plus simple d'émettre des haines,
bien anonyme tapis dans son coin.

Et coule nos vis et l'eau des fontaines,
l'avide quotidien.
Et passe les jours et puis les semaines,
bam badaba bam.

Ce matin j'irai dire au gens que j'aime,
oh juste merci d'être ce qu'ils sont,
qu'ils changent mes heures amères en poème et tous les mots que nous cachons.

Ce matin j'irai dire aux gens que j'aime,
oh Comme il est compte pour moi chaque instant, deux mots doux c'est mieux qu'un grand chrysanthème, et le dire c'est important.
Le rappeler de temps en temps.

J'aurais pu traîner le long de mes rêves, j'aurais pu l'air de rien,
attendre ici que la journée s'achève,
bam badaba bam.

On devrait dire au gens quand on les aiment,
trouver les phrases, trouver le temps,
qu'ils changent nos heures amères en poème,
on devrait tous se dire avant.
il faut le dire au gens quand on les aiment,
comme ils comptent pour nous chaque instant,
les mots doux c'est mieux qu'un beau requiem,
et tant qu'on est la bien vivant,
tout se dire tant qu'il est temps.