Songtext A.D. (africain déterminé) von Sexion D'Assaut

Original

Bewerten sie:

Abstimmung von benutzern: 0.0/10 - Stimmen insgesamt: 0

Ändern video(1 von 3)

A.D. (africain déterminé)

[SOLO: Adams Diallo]

[Intro]
Les chroniques du 75, hein ! Akhi !

[Couplet 1]
J’ai pas la plume de Molière, j’suis têtu comme Kounta Kinté
J’manque de tact souvent, on m’dit : "Tu m’fous les boules ! Toi, qui t’es ?"
Moi c’est A.D, Africain Déterminé
Conscient que nos parents vieillissent et que bientôt c’est terminé
J’bouge au premier rang même si on m’dit t’as pas ta place
Et si tu veux la faire, il faut qu’tu tapines comme Tabatha cash !
T’as pas ton cash ?
Dehors ici on n’veut pas de mendiants
Hein ? Et j’te cache pas qu’tu gâches l’ambiance
Moi j’ai la dalle d’un bana-bana
Mangeur de bananes ouais mais j’vais te choquer car j’suis pas banal !
J’ai pas mal de phases aiguisés
La paix à Paname est rare
J’arrive à panards négligés pour partir en Panamera
J’aimerais que mon compte soit aussi large que mon appétit !
Chouf ma rétine
J’suis déter depuis la tétine !
Parano car on est dans le pays de l’adultère
Obligé d’faire le fière, tu l’aimes au lieu d’lui dire, t’as dû t’taire!
T’as du flaire, quand tu sens qu’y a un cul sympa
Étant marié combien d’meufs t’as dragué dans le bus ? Un tas !
Pauvre de nos gosses, ils ont des pères d’leur âge mental
S’il faut dire des vérités, j’parle j’m'en bats la race j’mens pas
9e zone akhi ! Les ghettos chics m’ont choqué
Donc quand tu m’parles de départ, sans hésiter moi j’suis ok
Même si j’aime ma rue à vouloir mettre de la moquette
Faut que j’me casse car ma situation m’inquiète !
L’alcool guette la foi et le foie des p’tits res-frè !
À la baraque coup de Colgate et hop leur haleine est refaite !
Le chômage t’as rendu pâle, tu maquilles ça avec la poudre
Ta vie est en déséquilibre, c’est un obèse sur une poutre !
J’ai l’apparence rejeteuse, muslim et foncé
Toujours net, jamais fonce-dé! J’lance des story toujours fondées !
On m’dit A.D atterrit sur Terre tout le monde vit sa vie
Tous est voué a l’échec, les habits propres un jour se salissent !

[Interlude]
Plein d’choses à dire mesdames messieurs veuillez approchez
C’est un texte parmi tant d’autre avant qu'il y ait L’apogée (avant qu'il y ait L’apogée)…
Oui… Quand au succès…
Pf, y a beaucoup de choses à dire akhi… Chouf !

[Couplet 2]
Le succès ça plaît pas, la misère a plus de charme
Ne chiale pas si tes shabs ou tes reufs abusent de ça
C’est ça le prix plus de baraque en terre cuite, à terre j’prie
Puis j’pleure pour éviter guerre, crise
Je prends du recul sur la planète pour admirer ce mirage
Pauvre Irak ! Y a Obama et on sait qu’il est faux ce miracle
Descendant d’esclave, sache Antillaise que t’es Africaine
Et que la notion de beauté on t’en a appris qu’une
Celle de l’Europe, donc c’est tissage ou défrisage
Pour pas qu’en entretien la patronne te dévisage !
Moi j’envisage de tout niquer, on m’a dit ça craint
Ici c’est chacun pour sa peau pour la tienne, j’ai pas de chagrin !
Oui j’suis un khel, non j’suis pas un chabin
Non j’ai pas de Merco, j’marche à patte à Bréguet-Sabin
Non j’mets pas de sapin, à Noël ni de sappes en satin
J’ai pas les cheveux d’rêve : coupe mi-long en couleur châtain
Quand à Satan souvent il me fait du pied
J’me fais du-per surtout quand il faut du blé!
J’éteins les bougies, attise les flammes
J’suis pourtant amer, mais j’suis cet hameçon qu’attire les femmes
On est fatigué de vivre, mais on a peur de canner
L’espoir est mort depuis longtemps comme pour le père d’un camé
On aime la chaleur humaine, oui on a peur de cailler
Donc vu le temps à Paris j’conseille à ta sœur de tailler (Bouge !)
Les jeunes toxicos prennent de la coke si tôt
Une époque si chaude, Sheitan nous boxe les côtes
Le samedi soir même les ambulanciers sont fonces-dé
La Bac est en excès de vitesse, voit des jeunes en défonce deux
Ça enrichit le Clan Campbell, tout une équipe de cistes-ras
J’insiste pas ça restera, comme tel
9e zone c’est un cocktail, de sales races tout comme t’aimes pas !
C’est tellement bizarre que le commissaire peut s’appeler Demba !
Peut-être cancéreux vu qu’on sait même pas ce qu’on bouffe :
Cocaïne, Cola, Mac, déca, 40 ans tous on souffre
Mahlich si t’as les doigts enflés dus à tes coups de pouces
Présent dans les coups de blues, plus d’flous, je t’offre un couscous !
J’veux pas canner d’une mort che-lou par leur machin mais non !
Ni pas leur machine
Ni par leur VIH, H1N1
Et pour percer j’insulterai jamais ma mère comme Slim Shady
Putain qu’est ce que j’ai détesté la mode des slims j’dédie
Mon texte aux taulards qui cachent leur phone, quand les matons rappliquent
Ça m’rappelle que cette vie n’est pas une scène cinématographique
Pour vendre nos CDs on serait passés par, des gros traffics
Déterminé j’étais une boule de nerf à l’échographie
Élevé aux coups de ceinture on m’appelle pas chichi
Je suis la chicot qu’on retrouve par terre vers minuit à place Clichy
Les scooters de mers sont loin (très, très loin) plus proche des motos-crottes
Endetté jusqu’au cou comme un nullard qui se lance en auto-prod
Dis-moi avec qui tu traines j’te dirai qui tu es
Mais moi j’marche avec la merde et j’veux pas m’y habituer

[Outro]
Plein d’choses à dire mesdames messieurs veuillez approcher
C’est un texte parmi tant d’autres avant qu'il y ait L’apogée (avant qu'il y ait L’apogée)

Danke, weil sie diesen text korrigieren

künstler*

songtitel*

email*

abonniere den newsletter

songtext*

[SOLO: Adams Diallo]

[Intro]
Les chroniques du 75, hein ! Akhi !

[Couplet 1]
J’ai pas la plume de Molière, j’suis têtu comme Kounta Kinté
J’manque de tact souvent, on m’dit :  "Tu m’fous les boules ! Toi, qui t’es ?"
Moi c’est A.D, Africain Déterminé
Conscient que nos parents vieillissent et que bientôt c’est terminé
J’bouge au premier rang même si on m’dit t’as pas ta place
Et si tu veux la faire, il faut qu’tu tapines comme Tabatha cash !
T’as pas ton cash ?
Dehors ici on n’veut pas de mendiants
Hein ? Et j’te cache pas qu’tu gâches l’ambiance
Moi j’ai la dalle d’un bana-bana
Mangeur de bananes ouais mais j’vais te choquer car j’suis pas banal !
J’ai pas mal de phases aiguisés
La paix à Paname est rare
J’arrive à panards négligés pour partir en Panamera
J’aimerais que mon compte soit aussi large que mon appétit !
Chouf ma rétine
J’suis déter depuis la tétine !
Parano car on est dans le pays de l’adultère
Obligé d’faire le fière, tu l’aimes au lieu d’lui dire, t’as dû t’taire!
T’as du flaire, quand tu sens qu’y a un cul sympa
Étant marié combien d’meufs t’as dragué dans le bus ? Un tas !
Pauvre de nos gosses, ils ont des pères d’leur âge mental
S’il faut dire des vérités, j’parle j’m'en bats la race j’mens pas
9e zone akhi ! Les ghettos chics m’ont choqué
Donc quand tu m’parles de départ, sans hésiter moi j’suis ok
Même si j’aime ma rue à vouloir mettre de la moquette
Faut que j’me casse car ma situation m’inquiète !
L’alcool guette la foi et le foie des p’tits res-frè !
À la baraque coup de Colgate et hop leur haleine est refaite !
Le chômage t’as rendu pâle, tu maquilles ça avec la poudre
Ta vie est en déséquilibre, c’est un obèse sur une poutre !
J’ai l’apparence rejeteuse, muslim et foncé
Toujours net, jamais fonce-dé! J’lance des story toujours fondées !
On m’dit A.D atterrit sur Terre tout le monde vit sa vie
Tous est voué a l’échec, les habits propres un jour se salissent !

[Interlude]
Plein d’choses à dire mesdames messieurs veuillez approchez
C’est un texte parmi tant d’autre avant qu'il y ait L’apogée (avant qu'il y ait L’apogée)…
Oui… Quand au succès…
Pf, y a beaucoup de choses à dire akhi… Chouf !

[Couplet 2]
Le succès ça plaît pas, la misère a plus de charme
Ne chiale pas si tes shabs ou tes reufs abusent de ça
C’est ça le prix plus de baraque en terre cuite, à terre j’prie
Puis j’pleure pour éviter guerre, crise
Je prends du recul sur la planète pour admirer ce mirage
Pauvre Irak ! Y a Obama et on sait qu’il est faux ce miracle
Descendant d’esclave, sache Antillaise que t’es Africaine
Et que la notion de beauté on t’en a appris qu’une
Celle de l’Europe, donc c’est tissage ou défrisage
Pour pas qu’en entretien la patronne te dévisage !
Moi j’envisage de tout niquer, on m’a dit ça craint
Ici c’est chacun pour sa peau pour la tienne, j’ai pas de chagrin !
Oui j’suis un khel, non j’suis pas un chabin
Non j’ai pas de Merco, j’marche à patte à Bréguet-Sabin
Non j’mets pas de sapin, à Noël ni de sappes en satin
J’ai pas les cheveux d’rêve : coupe mi-long en couleur châtain
Quand à Satan souvent il me fait du pied
J’me fais du-per surtout quand il faut du blé!
J’éteins les bougies, attise les flammes
J’suis pourtant amer, mais j’suis cet hameçon qu’attire les femmes
On est fatigué de vivre, mais on a peur de canner
L’espoir est mort depuis longtemps comme pour le père d’un camé
On aime la chaleur humaine, oui on a peur de cailler
Donc vu le temps à Paris j’conseille à ta sœur de tailler (Bouge !)
Les jeunes toxicos prennent de la coke si tôt
Une époque si chaude, Sheitan nous boxe les côtes
Le samedi soir même les ambulanciers sont fonces-dé
La Bac est en excès de vitesse, voit des jeunes en défonce deux
Ça enrichit le Clan Campbell, tout une équipe de cistes-ras
J’insiste pas ça restera, comme tel
9e zone c’est un cocktail, de sales races tout comme t’aimes pas !
C’est tellement bizarre que le commissaire peut s’appeler Demba !
Peut-être cancéreux vu qu’on sait même pas ce qu’on bouffe :
Cocaïne, Cola, Mac, déca, 40 ans tous on souffre
Mahlich si t’as les doigts enflés dus à tes coups de pouces
Présent dans les coups de blues, plus d’flous, je t’offre un couscous !
J’veux pas canner d’une mort che-lou par leur machin mais non !
Ni pas leur machine
Ni par leur VIH, H1N1
Et pour percer j’insulterai jamais ma mère comme Slim Shady
Putain qu’est ce que j’ai détesté la mode des slims j’dédie
Mon texte aux taulards qui cachent leur phone, quand les matons rappliquent
Ça m’rappelle que cette vie n’est pas une scène cinématographique
Pour vendre nos CDs on serait passés par, des gros traffics
Déterminé j’étais une boule de nerf à l’échographie
Élevé aux coups de ceinture on m’appelle pas chichi
Je suis la chicot qu’on retrouve par terre vers minuit à place Clichy
Les scooters de mers sont loin (très, très loin) plus proche des motos-crottes
Endetté jusqu’au cou comme un nullard qui se lance en auto-prod
Dis-moi avec qui tu traines j’te dirai qui tu es
Mais moi j’marche avec la merde et j’veux pas m’y habituer

[Outro]
Plein d’choses à dire mesdames messieurs veuillez approcher
C’est un texte parmi tant d’autres avant qu'il y ait L’apogée (avant qu'il y ait L’apogée)